Après une enfance baignée de violence avec un père alcoolique, Serge se convertit à l’islam, pensant trouver là un cadre rassurant de règles et de lois. Mais cela ne l’empêche pas de toucher aux drogues et à la délinquance. Il cherche alors dans le Coran l’assurance de son salut, mais ne le trouve pas. Le Coran l’emmène à chercher des réponses dans la Bible. Il prie et reçoit alors une paix et un amour qu’il n’a jamais connus. Puis il trouve confirmation dans le Coran des révélations lues dans la Bible.
Pourquoi des conversions à l’islam ?
Les convertis ont pour nombre d’entre eux eu plus ou moins maille à partir avec la justice, et ils sont tous plus ou moins en révolte contre la société qu’ils refusent d’intégrer, au nom souvent d’un idéal très approximatif de justice, servant en fait à couvrir leur propre manque de justice. L’islam justifie ce comportement en identifiant l’Occident, la chrétienté, tout ce qui n’est pas musulman, au mal même : la mécréance. De plus, il ne leur demande aucune remise en cause personnelle d’eux-mêmes, mais justifie leur haine et leur violence. C’est ainsi que certaines âmes ne peuvent que tomber dans le piège de l’islam.
La majorité des convertis ont accumulé beaucoup de colère, de ressentiments, de partis-pris idéologiques, que l’islam vient canaliser, mettre en réserve, préparer pour le jour où, sous la conduite d’un guide, ils pourront l’exercer dans l’accomplissement apocalyptique de leur souhait de destruction du mal, ce qu’ils espèrent voir arriver de leur vivant. Les convertis se montrent reconnaissants à l’islam de les tirer d’une vie autodestructrice par l’accomplissement de rites, de permis et de défendu. L’islam ne condamne pas leurs penchants antisociaux, mais les justifie et les sublime en cultivant la peur de la fin du monde en laquelle les musulmans prendront leur revanche contre les oppresseurs, et accompliront la justice (cf. Malcom X). L’islam les encourage à ne voir que les aspects contestables de la société occidentale et à excuser ceux des sociétés islamiques. Il les nourrit le thème du complot et exalte leur orgueil en leur faisant croire qu’ils sont les élus ayant la vraie connaissance des choses et du monde. La fin du monde leur montera d’ailleurs qu’ils étaient dans la vérité. Ce n’est pas sans raison que l’islam se développe très bien dans les prisons, et maintenant parmi les cartels mexicains ou brésiliens, et les milieux d’extrême droite. L’islam légitime leur violence tout en apportant une respectabilité de façade. Pour certains déçus affectivement, l’islam donne une légitimation à leur misogynie, une reconquête de leur virilité. Pourquoi ces gens ne se tournent-ils pas vers le christianisme ? Parce que le christianisme ne justifie pas leur haine.
C’est étrange, quand même, cet attachement durable à ce que dit le Coran ! on s’en fiche un peu de ce que dit le Coran quand on est converti au Christ, non ?