Nada Al-Ahda, jeune Yéménite de 11 ans a fui ses parents qui voulaient la marier de force. Dans une vidéo poignante diffusée sur YouTube, la fillette s’insurge de telles pratiques. “Plutôt mourir que d’être mariée de force”. Ces mots sont ceux de Nada Al-Ahda, 11 ans, une jeune Yéménite qui a fui le mariage forcé organisé par ses parents et fait preuve d’une incroyable maturité.

“ILS ONT TUÉ NOS RÊVES”
La fillette explique face caméra et les yeux embués de larmes, que ses parents ont voulu la marier de force mais qu’elle s’est enfuie pour se réfugier chez son oncle. “Mes parents ont menacé de me tuer si je fuyais chez mon oncle. Quel genre de personne peut menacer son enfant comme ça ?”, “N’ont-ils vraiment aucune compassion ?”, souligne Nada.

Lors de cet émouvant plaidoyer, Nada interroge : “Et l’innocence des enfants dans tout ça ?”.”Certains enfants se sont jeté dans la mer, ils sont morts maintenant”, ajoute-t-elle. “Ils ont tué nos rêves, ils ont tué tout ce que nous avions à l’intérieur, il ne reste plus rien”, conclut la fillette.

PLAINTE DÉPOSÉE CONTRE SES PARENTS
Depuis le tournage de la vidéo, au début du mois de juillet, son oncle, Abdel Salam al-Ahdal, est venu la chercher et Nada a porté plainte contre ses parents.

Interrogé par le site d’information libanais Now, Abdel Salam al-Ahdal explique : “Quand j’ai entendu parler de mariage, j’ai paniqué. Nada n’avait même pas 11 ans, elle avait exactement 10 ans et 3 mois. Je ne pouvais pas la laisser être mariée et voir son avenir détruit”. L’oncle évoque également le lourd passé familial. L’une des tantes de Nada, qui avait été mariée de force à 13 ans, s’était immolée par le feu.

La fillette a également adressé un message à Now dans lequel elle souligne “qu’elle est juste une enfant et qu’elle veut simplement réaliser ses rêves”. “Je veux simplement dire aux parents : laisser nous réaliser nos rêves, ne les tuez pas”.

Source

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Témoignage de Nida al-Ahdal, 11 ans, Yéménite, ayant fugué pour échapper au “mariage” pratiqué par… Mahomet.. et, bien sûr, institué par Allah (Coran 65.4) !

(Nida): Salut à vous, soyez tous bénis. Je remercie Monsieur Mokhtar Ach-charfi et Madame le professeur Amal. Je remercie tous les journalistes et vous remercie tous ensemble. Il est vrai que j’ai fugué, c’est vrai ! Je ne peux plus vivre chez mes parents. Je veux vivre chez mon oncle paternel. C’est quoi l’innocence de l’enfance ? Quelle est la faute des enfants à vouloir les marier ainsi? Moi, j’ai réussi à trouver une solution. Mais tous ces enfants qui ne le peuvent pas? Ils peuvent mourir, se suicider et tout ce qui leur passe par la tête. Des enfants qui ne savent pas. Sans instruction, sans éducation. Rien !
Où est notre innocence ? Je ne suis pas la seule. Il se peut que tous les enfants … Il y en a beaucoup. Certains sont jetés à la mer. C’est quoi cette innocence de l’enfance? Il n’y a plus d’innocence! C’est vrai, j’ai fugué chez mon oncle. Il n’était pas disponible. J’ai contacté Abdel-Jabbar pour m’emmener. Il m’a envoyé une accompagnatrice pour aller à Hadidiyya. Lorsque mon oncle l’a su,
il est arrivé, ma mère a contacté la police pour nous dénoncer. J’ai onze ans et elle veut me marier ! Sans pudeur ! Aucune éducation, aucune pitié dans leurs cœurs? C’est quoi cette éducation auprès d’eux ? La mort est plus douce !
Je préfère mourir plutôt que de rester… Je préfère vivre chez mon oncle plutôt que chez eux. Ils me tueront, ils me menacent. “Si tu fugues chez ton oncle, nous te tuerons !” C’est quoi ces menaces? Menacer ainsi des enfants ? Ça ne vous gêne pas de me marier alors que je suis enfant? De toute façon la mort ne m’effraie pas. Je ne vivrai plus chez eux ! Je ne vivrai pas ! Ils ont tués
nos rêves et tout ce qu’il y a en nous. Il n’y a plus rien. Ce n’est pas une éducation. C’est un … un crime, un CRIME! Ma tante, oui ma tante, avait 13 ans. Elle est restée un an avec son mari. Elle s’est imbibée de gaz, s’est enflammée et en est morte. Son mari vagabondait, il était ivrogne, malade, souffrait… Ça ne vous gêne pas que je me marie?! Ça vous convient ?! Maman, oublie-moi.
Parents, oubliez-moi! Je ne veux plus de vous, ça suffit. Vous avez détruit mes rêves. Vous les avez détruits, en entier !

(Nida): Comme vous savez, j’ai fuit le mariage et l’ignorance pour pouvoir continuer à étudier. Je ne me suis pas enfui juste à cause du mariage imposé… mais à cause de l’ignorance et parce que je voulais étudier.
-(journaliste): Quel âge aviez-vous quand ils vous ont mariée ?
-(Nida) : 10 ans.
-(journaliste) : Quel âge avait l’homme qui voulait vous épouser ?
-(Nida) : 26 ans.
– (journaliste) : Quand ils vous ont dit qu’ils voulaient vous marier, que saviez-vous du mariage ?
-(Nida): Ils vous disent que c’était un jeu, mais ce n’est pas vrai. Ils vous transforment en esclave et placent sur vous un fardeau qui est beaucoup trop lourd à porter.
– (journaliste) : Vos parents vous ont dit que le mariage était un jeu?
-(Nida) : Oui.
– (journaliste) : Combien de temps êtes-vous restés avec l’homme avec qui vous étiez marié ?
– (Nida): Je ne l’ai pas épousé. J’étais promise à lui.
– (journaliste) : Donc, vous vous êtes enfuie après l’avoir épousé ?
– (Nida) : Une semaine avant.
– (journaliste) : Vous vous êtes enfuie chez votre oncle ?
-(Nida): Oui.
– (journaliste: L’époux était yéménite ou d’une autre nationalité ?
– (Nida): Il est yéménite.
– (journaliste): Qui vous a encouragé à fuir mariage ?
– (Nida) : Personne !
– (journaliste): Vous sentiez que vous deviez partir ?
– (Nida): Oui. Je me suis dit que je pourrais appeler Abd Al-Jabbar et s’il n’avait pas pu m’aider j’aurais appelé quelqu’un d’autre ou bien ce serait la fin de ma vie !
– (journaliste): Qui vous a dit que vous deviez vous marier? Votre père? Votre mère?
– (Nida): Tous les deux.
– (journaliste): Que vous ont-ils dit ?
– (Nida): Ils ont dit: “Tu vas te marier, tu auras une nouvelle robe.” Des choses comme ça.
– (journaliste): Êtes-vous une famille pauvre ?
– (Nida): En quelque sorte… oui
– (journaliste) : Savez-vous combien l’époux a payé vos parents ?
– (Nida): oui.
– (journaliste): Combien ?
– (Nida): 2000 dollars.
Ma mère a dit à la police que j’avais été kidnappée mais c’est moi qui me suis enfuie chez lui.
– (journaliste): Abd Al-Salam, Nada s’est réfugiée chez vous. Comment se fait que vous ne pensiez pas de la même manière que votre frère… quand il a décidé de marier sa fille ?
– (Abd Al-Salam, oncle de Nada) : Comme cela est très courant, Nada ne vivait pas avec ses parents. Si elle avait vécu avec eux… elle aurait fini comme ses sœurs, qui étaient mariées…
– (journaliste): Elle a des sœurs qui sont mariées ?
– (Abd Al-Salam, oncle de Nada) : Une sœur, qui est âgée de 12 ans, se mariera bientôt, après les vacances. Une autre qui a 14 ans se mariera jeudi. Nada a vécu avec mois pendant deux ans,
et voudrait passer ses vacances d’été avec moi, afin que je puisse consacrer plus de temps à son éducation et sa culture.
– (“savant musulman”) : Du moment où le bébé est né, prend son premier souffle, et porte un nom, son tuteur, qui est uniquement son père et il y a un consensus à ce sujet dans le monde musulman est autorisé à la marier. Il s’agit d’une coutume acceptée.
– (“un ‘autre’ savant musulman”): Le prophète Mohamed est l’exemple à suivre. Il a pris Aisha pour femme lorsqu’elle avait 6 ans. Mais n’a eu des relations avec elle que lorsqu’elle avait 9 ans.
– (Nida): Mes derniers mots sont dirigés vers le monde arabe. J’espère que toutes les filles vont faire ce que j’ai fait mais il n’y a personne pour les aider. J’espère qu’une organisation va être mise en place pour que 90% des filles puissent fuir le mariage forcé. Cela se produira si il y a une organisation pour protéger les enfants, et ne pas agir contre eux. Il convient de les protéger de tout, pas seulement du mariage. C’est tout ce que j’avais à dire. “Merveilleuse petite fille, plus sage que tous les musulmans réunis, dont le témoignage condamne aussi la compromission des peuples chrétiens avec l’islam (Mt 13.24-30, 36-43) !

“Si quelqu’un doit scandaliser l’un de ces petit qui croient, il serait mieux pour lui de se voir passe autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être jeté à la mer..” (Marc 9.42)

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“— 15 Un musulman peut non seulement épouser sa propre fille née en dehors de son foyer, mais aussi des fillettes comme Allah l’établit lorsqu’il traite de la répudiation, établissant que les femmes qui ne sont pas encore pubères sont soumises aux mêmes dispositions que les femmes ménopausées (Coran 65.4)… Et cela s’appelle en pratique « imiter le Prophète », parce que ce dernier a lui-même commis cette abomination au témoignage de Aïcha, sa femme préférée : « J’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa et neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations sexuelles avec moi. (Mahomet avait alors 54 ans) » (Boukhari 58.236 ; Muslim 2547)[1].

Une fillette “mariée” en Afghanistan, à l’exemple d’Aïsha, la “femme” préférée du prophète d’Allah…

Il n’est malheureusement pas rare que, pour tenter d’innocenter leur « Prophète » de pédo-criminalité et justifier leurs propres mariages avec des fillettes, des musulmans avancent qu’une fillette peut avoir ses règles dès l’âge de huit ans… comme si cela suffisait à la rendre suffisamment mature et libre pour engager sa vie ! C’est ainsi par exemple qu’au Yémen, la loi autorise le mariage des fillettes dès l’âge de neuf ans[2] et que le grand Mufti d’Arabie saoudite pouvait déclarer le 24 avril 2012 : « Nos mères et nos grands-mères se sont mariées quand elles avaient à peine 12 ans. Avec une bonne éducation une fille est prête à remplir toutes les tâches conjugales à cet âge. »[3] Ce vice immonde, encore donc légalement pratiqué ou remis à l’honneur dans nombre de pays musulmans, avait déjà été interdit par les Romains 1200 ans avant la venue de l’islam… Cela ne doit-il pas être compté au nombre des « bienfaits » et du« progrès » apportés par l’islam ?

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[1] Notons la correspondance avec le talmud : « Une petite fille de trois ans et un jour peut être acquise en mariage par coït, en cas de mort de son mari et si elle a un rapport sexuel avec le frère de son mari, elle devient à lui. Une telle fille est considérée comme femme mariée, on peut se rendre coupable d’adultère à son égard » (Sanhedrin 55b) ; « Il est permis de divorcer d’avec votre femme si elle brûle votre dîner, ou si vous voyez une plus jolie fille, même si elle n’a que 3 ans. » (Gittin 91a ; Kerithuth, 11a-11b) ; « Un juif peut épouser une fillette de trois ans et un jour. » (Sanhédrin 55 b) ; « Une relation sexuelle avec un garçon de moins de huit ans n’est pas de la fornication.” (Sanhédrin 59b) ; « Un juif peut avoir du sexe avec un enfant à condition que l’enfant ait moins de neuf ans. » (Sanhédrin 54 b).

[2] En septembre 2013, au Yémen, la mort de Rawan, huit ans, par hémorragie vaginale, la nuit de ses « noces » avec un homme de quarante ans son aîné  à qui son père l’avait vendue pour près de 2000 € a, un temps, défrayé la chronique de quelques journaux occidentaux…

[3] Le cheikh marocain Mohamed Ben Abderrahman Al Maghrawi, a publié une fatwa en 2008 autorisant le mariage des fillettes dès l’âge de neuf ans. Grâce à une intervention occidentale et à la médiatisation internationale de son procès, Nojoud Nasser, 8 ans, a osé demander le divorce deux mois après ses noces au motif de mariage forcé par son père et d’abus sexuels par son ex-mari de vingt-deux ans son aîné (Moi Nojoud, 10 ans, divorcée, J’ai lu, 2009). Elle a eu plus de chance qu’Elham Mahdi al-Assi, fillette de 12 ans, originaire du nord-ouest de Sanaa, décédée en raison “d’une hémorragie résultant d’une déchirure vaginale” peu après sa nuit de noces avec un homme de trente ans son aîné ; ou Fawzia Abdallah Youssef, morte en couches à l’âge de 12 ans. Ces exemples, parmi tant d’autres, n’émeuvent pas les Autorités islamiques qui rejettent l’éventualité de modifier l’âge du mariage des fillettes en disant : « Les musulmans doivent rejeter cette décision politique qui porte atteinte à leur Prophète. Nous devons rester libres de nous marier très tôt. » (Ouléma Isâ Al-Qassem). Abd Al-Hamid Al-Ubeidi, expert irakien en loi islamique, estime que les filles musulmanes sont mûres plus rapidement que les occidentales : « Dans des pays froids, comme la Russie, la Biélorussie, la Scandinavie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, une fille ne peut atteindre sa maturité sexuelle avant vingt-deux ans. Chez nous, c’est beaucoup plus tôt à huit ou dix ans. »… Pour mémoire rappelons que l’âge légal du mariage établi par le Parlement de Rouen en 1666 était de vingt ans pour les filles et les garçons… Il a fallu attendre la fameuse libération sexuelle de 1968 pour que le Code Civil abaisse l’âge légal du mariage à 18 ans pour les garçons et 15 ans pour les filles.

(Extrait de Abbé Guy Pagès, “Interroger l’islam, Mille et une questions à poser aux musulmans“, éditions DMM, 2018, 4ème édition)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pauvre fillette de 10 ans vendue avec force et mariée  au Pakistan pour 5 lakh  par ses tuteurs à un 40 ans à Sindh.

 

 

 

 

 

 

 

 

La deuxième vidéo ci-dessous tournée en Afghanistan en 2018 montre une fillette qui refuse d’être “mariée” à un vieil homme…   et dans la troisième une fillette de 12 ans va connaître sa nuit de noces avec un homme de 80 ans …

Une autre vidéo relative aux bienfaits aux bienfaits apportés par le “Prophète” (cliquez)

«Mariée à 7 ans à un homme de 80 puis un autre, Fatema a enduré les viols, la faim et les coups avant de tenter de se suicider»: l’AFP raconte “le patriarcat” en Irak et en Afghanistan